I voted today

I hope you did too – if not, you are relinquishing your right to say anything about the person who’s going to replace the present idiot in the white house.

cyrus 2008 vote micheleroohani

 

6 thoughts on “I voted today

  1. Elections are won by men and women chiefly because most people vote against somebody rather than for somebody.

    – Franklin P. Adams, Nods and Becks, 1944

  2. IL NOUS FAUT DES CONTAGIEUX

    “Je ne suis pas de ceux qui disent que leurs actions ne leur ressemblent pas. Il faut bien qu’elles les fassent, puisqu’elles sont ma seule mesure, et le moyen de me dessiner dans la mémoire des hommes ou même dans la mienne. »
    Marguerite YOURCENAR, Mémoires d’Hadrien

    à Vous Jeune Ami
    Je Vous souhaite d’aller très loin et de faire aboutir tous Vos projets !

    Je tiens à Vous parler un instant, Mon Jeune Ami, bien que je sois à peine en mesure d’écrire quelque chose d’utile.
    Plus nous sommes silencieux, patients et disponibles, et plus ce qui est nouveau pénètrera profondément et sûrement en nous, mieux nous le ferons nôtre; il sera d’autant plus notre Destin propre, et, plus tard, lorsqu’il se produira, nous nous sentirons profondément intimes et proches.
    Et c’est nécessaire.
    Il est nécessaire — et c’est vers cela que peu à peu doit tendre notre évolution — que nous ne nous heurtions à aucune expérience étrangère, mais que nous ne rencontrions que ce qui, depuis longtemps, nous appartient.
    Il a déjà fallu repenser tant de conceptions du mouvement qu’on saura peu à peu admettre que ce que nous appelons Destin provient des Hommes et ne vient pas de l’extérieur.
    De même qu’on s’est longtemps abusé à propos du mouvement du Soleil, on continue encore à se tromper sur le mouvement de ce qui est à venir.
    L’Avenir est fixe, mais c’est nous qui nous nous déplaçons dans l’Espace infini.
    Tout ce qui, un jour, deviendra peut-être possible pour beaucoup, le solitaire peut déjà le préparer et l’élaborer de ses propres mains qui se trompent moins.

    Me voici à cinquante-quatre ans.
    C’est à cause d’une intervention chirurgicale au genou droit que je vis presque exclusivement depuis plusieurs mois dans ma chambre que j’aime.
    C’est prodigieux, la chance d’être ici : je peux vivre en solitaire, presque en ermite, tout en étant au cœur de l’Univers.
    Ici, j’ai fait mon nid.
    Sur la table de la chambre dont les fenêtres s’ouvrent sur les grands arbres d’une villa, il y a le dossier de mon testament littéraire. Parfois j’y glisse un petit papier…
    Entre le « vrai » testament et ce livre il n’y aura pas grande différence.
    Dans un testament on indique comment il faut partager ce qu’on laisse. Dans mon testament il y a aussi ce que la Vie m’a provoqué à penser, ce que j’ai eu envie de dire à certains moments.
    En vieillissant, peu à peu, on prend conscience d’un devoir.
    D’abord on résiste, parce que cela semble présomptueux… et puis revient avec insistance, au-dedans de soi, une voix qui dit :

    « Avant de nous quitter, dis-nous ce que tu sais. »

    Si aujourd’hui je ne me soumettais pas à cet appel, j’aurais le sentiment d’enterrer le talent d’une existence. Non pas les mérites de ma personne, bien sûr, mais ce que les circonstances de la Vie dans laquelle j’ai été trimballé m’ont fait comprendre, souvent après bien des résistances.
    Toutes les difficultés, les doutes et les renoncements expérimentés par un écrivain ne s’expliquent pas, comme on le croit trop souvent depuis Mallarmé, en termes de stérilité ou d’angoisse devant la page blanche.
    Ce sont là métaphores de Poète à ne pas prendre au sens littéral : elles ne rendent pas compte de la réalité infiniment plus complexe du processus de création littéraire.
    Dans la plupart des cas, si l’écrivain ne parvient pas à faire aboutir son projet – j’entends le grand écrivain -, ce n’est pas qu’il ne peut pas écrire, mais qu’il ne veut le faire qu’à certaines conditions qu’il s’est imposées.
    Il ne se dessèche pas d’impuissance, mais étouffe d’un trop-plein d’exigences.
    Cette émotion-ci est commune aux historiens, aux archéologues et aux personnes cultivées qui ont perdu la Passion au contact de l’érudition.
    Il s’agit d’une émotion à la fois plus exceptionnelle et plus personnelle, identique à celle que Goethe ressentit en arrivant en Italie après avoir écrit Werther : celle d’y rencontrer sa propre origine et d’y saisir le sens de son Destin.
    Ce n’était donc pas le passé qui se rapprochait et qui, en se rapprochant, se mettait à ressembler au voyageur mais, à l’inverse, lui-même qui remontait le cours du temps et accédait à sa propre patrie ; son présent se chargeait de signes, et ceux-ci prenaient tout leur sens au contact du passé.
    Si Vous demandez à deux jeunes gens pourquoi ils s’aiment, ils ne vont pas faire une liste des défauts ou des qualités, établir la moyenne, dire :

    « Il (elle) arrive à 51%, c’est pour cela que je l’aime… »

    Chacun s’écriera :

    « Je l’aime parce que je l’aime, et foutez-moi la paix !
    Je l’aime comme il (elle) est. »

    La Politique est un acte d’Amour.
    Il nous faut des contagieux.
    Aucune valeur humaine ne peut grandir et se transmettre sans contagion. La contagion est une manière d’être, qui va de soi, comme celle des parents qui accompagnent l’enfant dans son éveil à la Vie. Le contagieux, c’est celui qui sait voir les horreurs du monde, et ses merveilles, qui ne peut pas supporter les horreurs et qui cherche les solutions pour qu’il y en ait moins. Celui-là peut être entendu parce qu’il a agi.
    L’homme politique, techniquement compétent, peut bien intervenir pour « l’accès à tous », « la lutte contre la misère », « l’action concertée contre le chômage », mais si, tout en parlant, il ne pense qu’à sa partie de golf du lendemain, il ne sera pas entendu.
    Pour convaincre, les arguments sont nécessaires.
    Mais les actes le sont davantage.
    Qu’ils osent, les contagieux !
    Qu’ils n’hésitent pas à utiliser les médias !
    Leur action galvanisera l’opinion.
    Et parce ce qu’on les aura écoutés, on leur redonnera la parole !
    Ce sont eux qui somment d’agir les responsables et l’opinion publique, en les rendant plus clairvoyants et en leur imposant simultanément deux types d’action : l’action d’urgence – le secours immédiat : « Tu as faim, voilà à manger.» – et la planification, qui n’est plus aujourd’hui à l’échelle du pays, mais à celle du monde.
    S’il est vrai que l’on veut étendre la Liberté absolue à tous les domaines, ce qui pourrait donner l’illusion que les Libertés continuent leur expansion sur tous les fronts, il est tout aussi vrai que l’auto-censure, sous la forme de la political correctness, par exemple, fait paraître nos libres parleurs bien timides par rapport à Aristophane et à tous les citoyens grecs de la même époque.
    Un passage du Mariage de Figaro de Beaumarchais, écrit il y a plus de deux siècles, nous donne une idée, par le biais de l’humour, de la réalité de cette nouvelle censure qui se présente sous le couvert de la Liberté :

    « On me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celles de la presse; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. »

    À la rectitude politique, s’ajoute, dans la plupart des médias, surtout parmi ceux dont la réussite financière dépend de quelques annonceurs, une auto-censure de survie qui devient vite une seconde nature.
    Il va de soi qu’il faut s’abstenir de donner une opinion éclairée sur le junk food dans une station de radio locale qui diffuse des annonces de telle chaîne alimentaire très connue.
    En s’accumulant, ces manquements véniels au devoir de vérité créent un climat tel que toute une région peut être au courant des injustices commises par un chef d’entreprise du lieu, alors même que les médias ont craint d’aborder le sujet.
    Preuve que l’on peut dans un même pays à la fois pousser trop loin la Liberté, (quand elle est une occasion de profit ou de plaisir) et se montrer incapable de l’assumer, (là où elle est un devoir).
    Ne tenons jamais la Liberté d’expression pour acquise.
    C’est le silence avilissant qu’il faut plutôt tenir pour acquis.
    Comme nous le rappelle Fernand Dumont :

    « Les censeurs existent toujours, même s’ils ont changé de costume et si leur autorité se réclame d’autres justifications. Toutes les Sociétés, quels que soient leur forme et leur visage, mettent en scène des vérités et des idéaux et rejettent dans les coulisses ce qu’il est gênant d’éclairer. Toutes les sociétés pratiquent la censure; ce n’est pas parce que le temps de M. Duplessis est révolu que nous en voilà délivrés. Les clichés se sont renouvelés, mais il ne fait pas bon, pas plus aujourd’hui qu’autrefois, de s’attaquer à certains lieux communs. Il est des questions dont il n’est pas convenable de parler; il est des opinions qu’il est dangereux de contester. Là où il y a des privilèges, là aussi travaille la censure. Le blocage des institutions, le silence pudique sur les nouvelles formes de pauvreté et d’injustice s’expliquent sans doute par l’insuffisance des moyens mis en oeuvre, mais aussi par la dissimulation des intérêts. On n’atteint pas la lucidité sans effraction. »
    Fernand DUMONT, Raisons Communes

    « L’essence même d’une société libre et civilisée c’est que tout devrait être sujet à la critique, que toutes les formes d’autorité devraient être traitées avec une certaine réserve… une société totalement conformiste dans laquelle il n’y aurait aucune critique serait en fait une exacte équivalence des sociétés totalitaires contre lesquelles nous sommes engagés dans une guerre froide. »
    Roger KIMBALL, Malcolm Muggeridge’s Journey

    Il y a dans l’histoire de l’Homme un moment qui me bouleverse.
    C’est celui où les Humains ont aligné leurs Morts pour les enterrer.
    On n’a jamais vu les bêtes aligner les dépouilles des bêtes.
    Les animaux se cachent pour mourir…
    A partir du moment où les restes des défunts ne sont plus laissés là, mais soigneusement rangés, un nouvel age commence : celui de l’HUMANITÉ.

    Aujourd’hui, cela fait cinq ans que Reza n’est plus là!
    J’ai voulu Le rappeler à ma manière.
    Il n’a pas été oublié.
    Merci de m’offrir cette opportunité, Chère Michèle.
    Je Vous embrasse très, très fort.
    Daniela

    Rome, le 6 février 2008

    D

  3. I agree. Voting is the only rational instrument we have to exercise our voice and democratic rights. One alternative, however, is the put up and shut up right, and the other is the time proven Kenyan strategy of setting the neighbor’s hut on fire! I’ve heard that it’s a great motivator to get them to vote for the “right” candidate!! 🙂 ‘Jambo Mama ‘vote Obama!!!

  4. I did vote too, this time however, actually for someone and not against somebody else. So, I wrote in Valerie Plame for President. Why?, Because she is the only one that has any guts and knows the system inside out. Further, I have not seen her waving her Bible in my face like the rest of these ‘Aytollahs”.

    Why not, Putin is an ex KGB professional.

  5. MOI,
    UN PALEO DINOSAURUS ERECTUS DE GENRE FEMININ

    « L’esprit dans lequel doit être écrite l’Histoire, voilà ce dont il faut s’assurer avant tout. L’important est de diriger monarchiquement l’énergie des souvenirs. »

    NAPOLEON

    En 1921, dans un essai sur l’Or, Lénine recommandait à ses camarades de se conduire comme « les plus impitoyables des capitalistes, jusqu’au triomphe mondial du socialisme… Quand vous vivez dans un monde de loups, vous devez hurler comme eux », écrivait-il.

    L’Affaire Plamegate qui a éclaboussé la Maison Blanche vient rappeler une fois de plus que George W. Bush aurait pu si les circonstances politiques s’étaient trouvées réunies, faire l’objet d’un « impeachment », compte tenu des fondements incertains ayant déclenché la Guerre en Irak.
    La Constitution américaine prévoit en effet conformément à l’art. 2 Section 4 que « Le Président, le vice-Président et tous les Fonctionnaires civils des Etats-Unis (« officers » : littéralement, ceux qui exercent un office dans la fonction publique, les détenteurs de la charge publique) seront destitués de leurs fonctions sur mise en accusation « impeachment », suivie d’une condamnation pour trahison, corruption ou autres hauts crimes et délits (« high crimes and misdemeanors »). »
    Ceci n’est pas sans rappeler l’Affaire Watergate ou Monica Lewinsky, pour lesquelles nous avions constaté que la dissimulation d’informations coûte plus cher que le forfait.

    En 2002, dans le cadre de ses investigations sur l’arsenal supposé d’armes de destruction massive du régime de Saddam Hussein, la CIA envoie l’ex-diplomate Joseph Wilson en mission au Niger pour établir si Bagdad a ou non tenté d’y acquérir de l’uranium.
    Sa conclusion: rien ne permet d’étayer ce soupçon.

    En janvier 2003, dans son discours sur l’état de l’Union, Bush affirme le contraire.

    Le 6 Juillet 200, dans une tribune publiée par le New York Times, Wilson accuse l’Administration Bush d’avoir menti – en affirmant que Saddam Hussein avait tenté d’acheter de l’uranium au Niger – pour justifier l’invasion, en mars 2003.
    Huit jours plus tard, le 14 Juillet, l’éditorialiste conservateur Robert Novak – très proche de la famille Bush et de certaines mouvances ultra-conservatrices – révèle que la femme de Wilson, Valerie Plame, est un agent secret de la CIA. C’est elle, poursuit-il, qui aurait suggéré de confier la mission au Niger à son mari.
    Wilson accuse les hommes de l’Administration présidentielle, dont le conseiller politique Karl Rove, d’avoir « grillé » sa femme afin de le discréditer.

    Le 27 septembre, le Département de la Justice – en vertu d’une Loi de 1982, votée à l’époque par Cheney lui-même, (« brûler » la couverture d’un agent secret « en connaissance de cause » et « dans le but de nuire à la sécurité nationale » peut constituer un crime fédéral) – ouvre une enquête pour déterminer si la révélation de l’identité de Valerie Plame est une infraction à la Loi fédérale en question.

    Le 30 décembre 2003, un Procureur Spécial est désigné : Patrick Fitzgerald.

    C’est ainsi, pour la première fois dans l’Histoire américaine, qu’un vice-Président va devoir comparaître comme témoin.
    Richard Cheney doit être auditionné au cours du procès de son ancien Chef de Cabinet, Lewis « Scooter » Libby qui comparait pour faux témoignage et obstruction à la Justice. En 1986-1987, lorsque le scandale de l’Iran-Contra était éclaté, la nomination de Cheney en sein de la Commission d’enquête du Congrès, par intervention de Lee Hamilton, qui la présidait, lui avait permis de bloquer toute tentative de mise en accusation du vice-Président, Bush senior, par les Démocrates.

    Le 6 juillet 2005, la Cour Suprême rejette l’appel de Judith Miller, du New York Times, et de Matthew Cooper, de l’hebdomadaire Time, qui se sont refusés de témoigner en vertu de la protection de leurs sources. Judith Miller, qui n’a jamais écrit une ligne sur l’Affaire Plame, est incarcérée au Centre de Détention d’Alexandria, en Virginie. Matt Cooper échappe à la prison en acceptant de témoigner. Quatre jours plus tard, Newsweek révèle que Karl Rove, principal conseiller politique de Bush et stratège de ses deux victoires électorales à la Présidence, est l’une des sources de Cooper.
    L’ironie est que ni Judith Miller ni Matthew Cooper n’avaient écrit sur cette affaire.
    Le chroniqueur conservateur Robert Novak, le premier à avoir publié le nom de Valerie Plame, n’a jamais été inquiété.

    Richard Armitage, à l’époque Secrétaire d’État adjoint, vétéran du Vietnam et ancien numéro deux de Colin Powell au Département d’État, confirme qu’il est bien la source d’une indiscrétion ayant jeté le soupçon sur la Maison-Blanche pendant deux ans. C’est lui, lors d’une conversation avec le chroniqueur Robert Novak, le 8 juillet 2003, qui a révélé distraitement que la femme de Wilson travaillait à la CIA.

    Le 12 juillet 2005, la Maison-Blanche réaffirme la confiance que Bush place en Rove et refuse de répondre à toute question sur une «enquête en cours».

    Le 29 septembre 2005, après 85 jours de détention, Judith Miller recouvre la liberté. Elle témoigne le lendemain devant le grand jury. Le New York Times révèle sa source: Libby, le directeur de cabinet du vice-Président Dick Cheney. Miller et lui se sont rencontrés le 8 juillet 2003, avant la publication de l’éditorial de Novak, et se sont entretenus par téléphone durant la même semaine.

    Le 28 octobre 2005, Libby est inculpé par le grand jury fédéral d’entrave à la justice, de parjure et de faux témoignage.

    Dans une déclaration défendant sa décision de commuer la sentence de Libby, Bush pleurait le fait que la « femme et les jeunes enfants avaient également immensément souffert » et que « les conséquences de la condamnation pour son crime sur sa vie antérieure… vont durer longtemps. ».
    Dans son rôle précédent de Gouverneur du Texas, Bush n’avait montré aucune compassion à l’égard de ceux qui se trouvaient dans le couloir de la mort. Il avait envoyé à la mort 150 hommes et deux femmes — exécutant la première femme au Texas depuis 100 ans, Karla Faye Tucker.

    Le livre de Robert Novak qui a fait fuiter l’identité de Valerie Palme, mais qui n’a pas été poursuivi, est sorti, le 10 juillet 2007 :

    « The Prince of Darkness: 50 Years of Reporting in Washington »

    Robert D. Novak s’est-il vengé ?
    Encore une lutte fratricide parmi les conservateurs ?
    Il avait été très fâché – raconte-t-il in extenso – d’avoir été traité de paléo-Conservateur par un néo-Conservateur.

    Après Tenet, Greenspan.. et des dizaines d’autres, le 22 octobre 2007, est sorti le livre de Valerie Plane :

    « My life as a spy, my betrayal by the White House ».

    A la même époque, le Congrès réfléchissait à une Loi de protection des sources des journalistes :

    « The free flow of Information Act ».

    J’attends avec impatience les mémoires de Poutine, racontant sa vie dans la DDR, du temps où il dirigeait le KGB locale.
    Je trouve assez moche, des anciens fonctionnaires de l’Etat, qui crachent dans la soupe, je parle de la soupe des KGB, CIA, Intelligence Service et autres 2èmes bureaux, Institutions qui ne sont pas viables pour des moralistes.
    On ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs, et d’île flottante sans battre les blancs d’oeufs.
    Et puis dira-t-elle toute la vérité?
    J’en doute…

    Je crois que si, dans deux ou trois siècles, quelqu’un qui exhumera nos notes aura une assez fidèle impression de l’état d’esprit qui règne aujourd’hui aux Etats-Unis.
    Nous apprenons les catégories nouveaux vis a vis les journalistes.
    Il y a les PALEOS, les NEOCONS, les MODERNES, et bien sûr, les POST-MODERNES.
    Je crois que les POST-MODERNES veulent « mess with my memory ».
    Je me demande, mais je manque forcément de sensibilité américaine, si le renouveau de l’usage du mot « patriotic » n’a pas été justement choisi pour masquer la réintroduction du ou d’une bonne dose de Nationalisme dans le débat Us.
    En Italie l’on fait une grande différence entre Patriotisme et Nationalisme.
    Eh bien nous savons, d’expérience douloureuse, et encore plus douloureuse pour certains, que la naissance ou la résurgence du Nationalisme se pare toujours des vertus du Patriotisme.

    Rome, le 7 février 2008

    D

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