My eucalyptus tree attempted partial suicide (non-fatal self-destructive act, self-mutilation) a couple of days ago.
The California Eucalyptus are transplanted trees from Australia (ca 1850) – they were brought here in the hopes that they would provide a renewable source of timber for construction and furniture making.
I heard a big swooshing noise and a loud thump; what seemed to be my whole eucalyptus tree landed ten inches from my parked car at my doorsteps killing some poinsettias. I thought I’ve lost the tree but I found out later that “some species of Eucalyptus have a habit of dropping entire branches off as they grow. Eucalyptus forests are littered with dead branches. Many people have been killed as they camped underneath the trees. It is thought that the trees shed very large branches to conserve water during periods of drought.” Mine’s “accident” may have been caused by the wind or the heaviness of the branch.
The whole yard smelled wonderful though – by its very essence, eucalyptus has the scent of freshness and purification. I love trees especially the ones I grew up with – sycamores and poplars. “Suburbia is where the developer bulldozes out the trees, then names the streets after them.” Bill Vaughan
One whole day of yard work reduced the giant branch to these. Maybe my wood sculptor friend would be interested.
I can’t translate this poem without stripping it of its original beauty:
Dans la forêt sans heures
On abat un grand arbre
Un vide vertical
Tremble en forme de fût
Près du tronc étendu.
Cherchez, cherchez, oiseaux,
La place de vos nids
Dans ce haut souvenir
Tant qu’il murmure encore.
Here is my favorite T-shirt:
- I haven’t seen two poplars to be enemies
- I haven’t seen a willow selling its shade to the ground
- The elm tree freely bestows its branch to the crow
- Wherever there is a leaf my passion blossoms
- من نديدم دو صنوبر را با هم دشمن
- من نديدم بيدي، سايه اش را بفروشد به زمين.
رايگان مي بخشد، نارون شاخه خود را به كلاغ.
هر كجا برگي هست ، شور من مي شكفد
Je n’ai jamais vu la haine de deux peupliers.
Je n’ai jamais vu un saule vendre son ombre à la terre.
Et gratuitement l’orme offre sa branche aux corbeaux.
Partout où frémit une feuille,
S’épanouit aussi le bourgeon de l’ardeur.
Trees play an important role in the life cycle of the forest for centuries even after they die. When a dead tree falls to the ground, it adds diversity to the forest floor. Soil accumulates around it and small animals find shelter underneath. A porous decaying log can store critical moisture through long dry seasons. Insects and fungi feed on it, and some fungi pump water from it to the roots of nearby trees. Eventually the fallen tree becomes a nurse log to young seedlings that feed on its nutrients. A log can take as long to decompose as it took to grow.
If the tree falls into a stream, it forms pools where young tilapia can hide from would-be-predators. The insects that feed on these logs serve as food for fish. The wood also slows the stream, minimizing erosion and trapping silt which would muddy the water. Even though logs in water decompose somewhat faster than on land, a log that fell into a stream when the park was established might still be there today. So when a tree falls in the forest and stays there, it still matters – to an Aardvark that devours the termites eating its wood, to the tilapia that swims nearby or to the African fish eagle that eats the tilapia for breakfast.
A tree that remains standing after it dies is called a snag. Eagles and hawks perch on it while hunting. Owls, bats and woodpeckers use it to nest and store food. A large snag may stand, bleaching in the sun, for as long as a century.
-Written by a conscientious Park Warden, displayed against a dead tree in the Serengeti (Tanzania)
“My eucalyptus tree attempted partial suicide (non-fatal self-destructive act, self-mutilation) a couple of days ago.” Shouldn’t you have said a ‘failed suicide?’ to my ear partial suicide sounds like ‘partial circumcision’ or ‘sort of pregnant.’ Either you are or you aren’t. If if you intended the suicide being an act of volition (thus the mortal sin- denial of God given life) and it does not result in death, then it is not ‘partial’ it is failed. but then can a eucalyptus tree be said to have volition? Is my point in the pointless forest moot?
So sorry to hear about your eucaliptus tree….miss you my dear old friend……….xxxxxxxxxxxxxxxxxmmmmmmmmmmmmmmm
“I haven’t seen two poplars to be enemies,
I haven’t seen a willow selling its shade to the ground” — such simple eloquence. It evoked in me a sense of appreciation for the world as it was made to be.
Like the Eucalyptus tree, we too seem to be weighted down at times, by the very branches that deny us our own potential for growth. I wish that we could shed our branches as easily at the Eucalyptus. And I wonder, if the very act of getting rid of our baggage in hope of freedom, doesn’t sometimes bring the same fate to our loved ones as that brought to the poor campers.
En général, je lis avec beaucoup plus d’attention les gens avec lesquels a priori je ne suis pas du tout d’accord.
Et je m’empresse de Vous rassurer, Monsieur Ali.
Ce n’est pas Votre cas.
En effet, depuis quelque temps je lis avec beaucoup de plaisir Vos commentaires dont j’adore le style enjoué sans que le contenu ne bascule dans la mièvrerie et la superficialité.
J’en suis ravie.
Je les apprécie beaucoup.
J’APPRENDS toujours.
Merci de nous partager d’aussi petits moments de bonheur.
Mais sur Votre dernier commentaire je n’ai pas pu retenir ma plume pour répondre à Votre question finale, qui me semble contient elle-même une suggestion de réponse.
Hélas !
Je ne connais pas le syndrome de la page blanche et sur ce même sujet je voudrais simplement Vous donner un petit commentaire.
Je me ferais brève!
L’Amour s’épanouit tout naturellement comme un arbre ouvrant ses infinies branches à l’orée du jour et de sa lumière.
L’Amour est le don du soi du cœur qui n’attend pas de retour, qui n’exige pas de réciprocité, le don qui trouve sa joie dans le seul fait de se donner.
Il est exprimé dans la pensée :
« Je T’aime, mais cela ne Te regarde rien.
Je ne trafique pas des sentiments, je n’attends rien de Toi, je n’impose rien. »
L’Amour ne peut prendre naissance que dans un total abandon de soi.
La Rose qui offre son parfum le fait sans calcul et sans intention, elle ne cherche pas à profiter du regard que l’on pose sur elle, elle rayonne ce qu’elle est, libre à nous de respirer son parfum et de jouir de sa beauté ou de nous en détourner.
La Rose donne de sa beauté sans raison, comme l’Amour donne sans attendre.
L’Amour permet de comprendre au lieu de juger.
Rome, le 16 décembre 2007
D
Thank you Daniela for your kind comments and your beautiful words. I have read your past comments and poetic prose with much admiration.
Your descriptions of Amour were heartfelt. It is true that “L’Amour ne peut prendre naissance que dans un total abandon de soi.” But this is exactly why in our depth of submergence in its tender feelings we sometimes wake up to the harsh reality of this loss. Love is at sometimes a painful adventure And like war, an adventure we partake nevertheless! “La Rose Donne de sa beaute sans rasion”. Love it! : ) I wonder what the human reason is for this precarious adventure.
Ali’s comments resonates deep wisdom. Curious to learn more about him..
Monsieur Ali, tout d’abord, je souhaite Vous remercier pour Vos mots si aimables et gentils, ils me touchent beaucoup.
Je vais essayer de répondre à Votre Question.
L’AMOUR ET SA QUETE ETERNELLE ET IMPOSSIBLE
J’aime qu’un écrivain, lorsqu’il n’est pas forcé par les circonstances ou entraîné par son activité, à produire sans relâche, mette des années à faire une étude approfondie d’un sujet difficile, et le mène à bien sans se demander si le succès couronnera ses efforts.
Dans mon dernier livre « Mes Cahiers Déserts » j’ai choisi de m’embarquer avec le plus de ferveur, le plus de sincérité, et avec le moins d’illusion dans le thème majeur de la Littérature. Sans surprise, il s’agit de l’Amour, ou plus précisément, de sa quête éternelle et impossible.
J’ai voulu y aller, moi, je ne me plains de rien.
C’est aussi facile que d’aller dans la Lune avec le Ballon de la Fantaisie ; mais, en raison de cette grande facilité et de cette certitude d’arriver en un clin d’oeil, je ne me suis pas mise en route sans faire mes réflexions et sans me préparer à de grands étonnements, à de grandes émotions peut-être.
Et maintenant, je pense comme tous ceux qui descendent les hautes cimes : je me dis que je suis fort aise d’y avoir été et que je voudrais retourner y finir mes jours.
A ce propos, j’ai retenu d’une lettre de George Sand à Alfred de Musset une phrase magnifique qui résume bien des choses :
« J’ai souffert souvent, je me suis trompée quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
La réplique de Alfred de Musset dans « On ne badine pas avec l’Amour » est dure à lire, et elle devrait être interdite aux Ames pures.
« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompés en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice, créé par mon orgueil et mon ennui. »
Alfred de MUSSET, On ne badine pas avec l’Amour (tirade de Perdican), acte II, scène 5
Pour ceux qui ne connaissent pas George Sand je la conseil vivement, dans toutes ses oeuvres elle laisse un peu d’elle, forte et fragile à la fois, sauvage et soumise, heureuse et pourtant si triste !
Une femme à qui enfin son coeur et ses sens fichent la paix, et qui a trouvé, sinon le bonheur, du moins l’absence de tourments.
C’est le sort de la plupart des femmes, qui ne le disent pas, qui parfois même ne le savent pas, car elles n’osent pas se l’avouer à elles-mêmes.
L’Amour confère ce rôle salvateur et essentiel pour l’individu, la femme en particulier, du seul remède pour l’extirper de la masse aveugle et meurtrie et lui donner les joies simples et uniques de l’existence.
L’Amour met l’unité où d’ordinaire règne la dualité, il mous fait traverser la souffrance de la séparation en donnant l’unité du sentiment.
C’est si simple, n’est-ce pas, si simple ce Bonheur-là.
Aimer, être aimé, vivre auprès de Celui qu’on aime une Vie toute fleurie et pleine de ciels bleus. Car elle ne peut être autrement, cette Vie-là, pleine de fleurs que les Autres ne voient pas.
Mais ce Bonheur si simple, il est peut-être impossible ?
Tant de nous le désirent, et je connais QUI l’a trouvé…
Et comme c’est NOEL et il faut être généreux, je vais VOUS faire un CADEAU…
NON, je ne vais pas VOUS dévoiler un secret, mais je vais VOUS mettre sur la voie…
« Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Antoine Jean Baptiste Marie Roger de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, chapitre XXI
« Goodbye, said the fox. And now here is my secret, a very simple secret: It is only with the heart that one can see rightly; what is essential is invisible to the eye. »
« Addio, disse la volpe. Ecco il mio segreto. E molto semplice: non si vede bene che col cuore. L’essenziale e invisibile agli occhi. »
« Adieu, sagte der Fuchs. Hier mein Geheimnis. Es ist ganz einfach: man sieht nur mit dem Herzen gut. Das Wesentliche ist für die Augen unsichtbar. »
وباه گفت: -خدانگهدار!… و اما رازی که گفتم خیلی ساده است:جز با دل هیچی را چنان که باید نمیشود دید. نهاد و گوهر را چشمِ سَر نمیبیند
« Γεια σου, είπε η αλεπού. Να το μυστικό μου. Είναι πολύ απλό: δεν βλέπει κανείς πολύ καλά παρά μονάχα με την καρδιά. Ότι είναι σημαντικό, δεν το βλέπουν τα μάτια. »
Сбогом, каза лисицата. Ето моята тайна. Много е проста: истински се вижда само със сърцето. Същественото е невидимо за очите. »
« Adiós, dijo el zorro. He aquí mi secreto, que no puede ser más simple : no se ve bien sino con el corazón; lo esencial es invisible para los ojos. »
«Adiûs, dijo el zorro. He aquì mi secreto, que no puede ser más simple : sûlo con el corazûn se puede ver bien; lo esencial es invisible para los ojos. »
« Elveda, dedi tilki de. Ve işte sirrim: Bu çok basit. Insan gerçekleri sadece kalbiyle görebilir. En temel şeyi gözler göremez. »
« Прощай, сказал Лис. Вот мой секрет, он очень прост: зорко одно лишь сердце. Самого главного глазами не увидишь. »
התראות, אמר השועל
הנה הסוד שלי. הוא סוד מאד פשוט
הלב בלבד, רק הוא רואה נכונה. הדברים החשובים סמויים מן העין
« Adia?, diris la vulpo. Jen mia sekreto. Gxi estas tre simpla: oni bone vidas nur per sia koro. La esenco estas nevidebla per okuloj. »
Rome, le 17 décembre 2007
D
Nothing interesting. 36 year old male living and enjoying life in Boston. There’s no wisdom here. All I’ve gathered through meandering experience is that wisdom is a faint sentiment we entertain in retrospect. In prospect, we all walk the same blind corridors, knock against the same gray walls, let out the same cry of pain, and enjoy the same sighs of relief. We just do it with varying degrees of drama!!! : )
Danniela, my comment (just below your comment) was in response to Entropy’s post and not to yours. For some reason, your post came before mine. So, I hope you did not think my response to your long, thoughtful post started with the response: “Nothing interesting!” (In writing that line, I was merely describing myself!!!)
🙂
Your post, I will need to decipher and digest fully as my French has deteriorated over years of disuse. But I do agree with your sentiments in general. George Sand’s letter is clearly a grand example of the kind of passion we all hope to experience and who can forget this favorite passage in Le Petit Prince and his magical encounter with the mysterious “renard”. These are all great “examples” of Love. But what is its “reason”? Who knows. I have wondered whether it’s an irrevocable instinct, like the lethal march of the moth to the flame or the staggering walk of an addict to the local alley. Either way, it appears that this soup of chemicals in our heads is responsible for the continuity of our DNA through vast stretches of time. What emergent phenomenon this love.
Anyway…. we’ve long drifted from the subject of our Eucalyptus tree and its mean spirited attempt to deface our host’s beautiful yard! Bad Eucalyptus! 🙂
سلام دوست من. خوشحالم كه با شما آشنا شدم. مبتدي هستم و به كار چوب علاقهمند. با توجه به اينكه زبان انگليسي را خوب نميدانم، ممنون ميشوم اگر آدرس گالريهاي مدرن را برايم ارسال فرماييد. ممنون
Thanks Michelle for a fun and informative post!