A few shiites, a few jews and some Carthusian monks

I just saw this wonderful film, Starting out in the evening, about an old writer who has outlasted the social order in which his life made sense. How can you go wrong with New York in the fall and tons of books? I can’t believe that the lead actor is the same guy who played in Superman returns.

starting out in the evening movie

I am a movie junkie but so much of what’s being produced now is blissfully forgettable; I know I like a film if I keep thinking about it the next day and when I start talking about it to others. These are a couple of them: The lives of others which got an oscar is about the constant question of how a good man acts in circumstances that seem to rule out the very possibility of decent behavior. The actor, Ulrich Muhe, was amazing – unfortunately he passed away in July.

lives of others ulrich muhe

The one movie I will always remember is Into great silence. The film is an eloquent achievement in capturing the slow and delicate rhythm of the Carthusian monks’s daily lives in silence – a great meditation if you are stressed out. “Silence. Repitition. Rhythm. The film is an austere, next to silent meditation on monastic life in a very pure form. No music except the chants in the monastery, no interviews, no commentaries, no extra material.”

into great silence

I enjoyed Children of Men, a superbly directed political thriller – London has never looked this scary…

owen in cildrenofmen movie

My favorite of all action movies was The Bourne Ultimatum. An unusually smart work of industrial entertainment with the great Matt Damon – as good here as he was in the two previous Bourne films. The music is so interesting I had to shell out a buck for Moby’s “Extreme Ways”.

bourne ultimatum matt damon

All and all it’s been a good year for the low budget films and this makes me very happy. I am planning to see The diving bell and the butterfly, American gangster, and Persepolis.

satrapi persepolis

I also hope to be able to find Primo Levi’s journey. (I am insisting that he didn’t commit suicide!)

primo levi

I am trying to get a copy of the documentary, Out of place: Memories of Edward Said . He remains controversial even after his death.

edward said

and…maybe Beowulf for fun.

6 thoughts on “A few shiites, a few jews and some Carthusian monks

  1. میشل جان به انتخاب هایت تبریک می گویم همه ی این فیلم ها را به کرار دیده ام و لذتش را برده ام .برای من دنیای بدون کتاب ، موسیقی ، فیلم و اینترنت به شدت وحشتناک و دلهره آور است .دنیای بدون نقش و نگار و رنگ دنیای زشتی ست .روز به روز برایم محترم تر می شوی چون دنیای ترا دوست دارم برایت روزهای آفتابی و گاه ابری و مه آلود آرزو می کنم .میشل مهربان موفق و سربلند باشی

  2. Lives of others was a powerful movie. The dark, cold feeling of life in Communist East Germany is palpable throughout the film. One can’t help but feel the intellectual suffocation of the oppressive regime. I loved the story. One of the best portrayals of the hunter becoming engulfed by his pray and the best twist since Abraham’s reevaluation of Isaac’s fate. I recommend it to everyone. I like many of the movies you mentioned (some I haven’t seen). Oh, Persepolis should be great! And if you watch Matt Damen’s last movie (Bourne Ultimatum) in the big screen, make sure you take some Dramamine prophylactically… It’s a sure bet you’ll get motion sickness. There are so many car crashes with close camera shots that I left the theater in a neck brace!

  3. Dear Michele, you want to document Edward Said? Which moment of his life? The three versions of his autobio? In one he was born in Alexandria, in the other in Palestine. Or are you interested in a Columbia professor stone throwing on the Lebanese border as a member of the executive committee of the AL FATAH. Are you interested in the distorted scholarship of Orientalism, or in the sponsor of terrorists? An intellectually pretentious bastard.

  4. DU PAYS D’UTOPIE

    « L’Utopie est l’anticipation des dominés sur la transformation des Sociétés. »
    Karl MANHEIM

    Je suis persuadée que nous semblerons à la Postérité extrêmement bêtes.
    Les hommes ne sont au-dessus ou au-dessous les uns des autres que par le plus ou moins de raison ou de moralité.
    Ce qui m’a toujours paru funeste, ce n’est pas tant la coupure entre l’Intelligentsia et le Pouvoir, mais celle qui existe à l’intérieur même de l’Intelligentsia.
    Tout cela est dans la nature des choses. Mais lorsque l’Intelligentsia est foncièrement divisée, l’espoir d’une Culture Spirituelle et d’un Progrès Intellectuel communs à Tous et durables s’évanouisse.
    La conception de l’Intellectuel qui vit sur une île déserte, dans les catacombes, dans sa tour d’ivoire, de briques ou d’autre chose, ou encore sur un iceberg au milieu de l’océan, portant son talent comme le bossu sa bosse, suggère une série d’images certes séduisantes, mais qui dissimulent une vision romantique du créateur, stérile et mortellement dangereuse.
    La raison et le sentiment sont toujours d’accord en moi pour me faire repousser tout ce qui veut nous ramener en enfance : en Politique, en Religion, en Philosophie, en Art.
    Ma raison et mon sentiment combattent plus que jamais l’idée des distinctions fictives, l’inégalité des conditions, imposée comme un droit acquis aux Uns, comme une déchéance méritée aux Autres.
    Plus que jamais je sens le besoin d’élever ce qui est bas et de relever ce qui est tombé.
    Jusqu’à ce que mon cœur s’épuise, il prendra le parti du faible.
    Tel est le rôle droit et facile d’une conscience qui n’est engagée par aucun intérêt personnel dans des intérêts de parti. Ceux qui ne peuvent en dire autant d’eux-mêmes auront certes du succès dans leur milieu, s’ils ont le talent d’éviter tout ce qui peut leur déplaire, et, plus ils auront ce talent, plus ils trouveront les moyens de satisfaire leurs passions. Mais ne les appelez point dans l’Histoire en témoignage de la vérité absolue. Du moment qu’ils font métier de leur opinion, leur opinion est sans valeur.
    La Politique n’est qu’un ramassis de blagues écoeurant.
    Elle n’offre rien de nouveau.
    Son irrémédiable misère m’a empli d’amertume, dès ma jeunesse.
    Aussi, maintenant, n’ai-je aucune désillusion.
    Mais ce n’est pas en méprisant sa misère que j’en contemple l’étendue.
    Je ne veux pas croire que cette Humanité dont je sens vibrer en moi toutes les cordes harmonieuses et discordantes, dont j’aime les qualités et les défauts quand même, dont je consens à accepter toutes les responsabilités bonnes ou mauvaises plutôt que de m’en dégager par le dédain, soit frappée à mort.
    Que la Politique pense et dise ce qu’elle veut.
    Qu’importent tels ou tels groupes d’hommes, tels noms propres devenus drapeaux, telles personnalités devenues réclames ?
    Laissons-les à leurs appréciations critiques, puisqu’ils nous divise et nous arme les Uns contre les Autres ; ne demandons à personne ce qu’il était et ce qu’il voulait hier.
    HIER tout le monde s’est trompé, sachons ce que nous voulons AUJOURD’HUI.
    VOILA TOUT.
    Je sais des âmes douces et, généreuses qui, en ce moment terrible de notre Histoire, se reprochent d’avoir aimé et servi la cause du faible. Elles ne voient qu’un point dans l’espace, elles croient que le Peuple qu’elles ont aimé et servi n’existe plus, parce qu’à sa place une horde de bandits, suivie d’une petite armée d’hommes égarés, s’est emparée momentanément du théâtre de la lutte. Ces bonnes âmes ont un effort à faire pour se dire que ce qu’il y avait de bon dans le pauvre et d’intéressant dans le déshérité existe toujours ; seulement il n’est plus là et le bouleversement politique l’a écarté de la scène.
    Voilà pourquoi nous sommes malades et pourquoi mon âme est brisée.
    La DEMOCRATIE est une chose qui ne s’impose pas, c’est une libre plante qui ne croît que sur les terrains fertiles dans l’air salubre.
    Elle ne pousse pas de racines sur les barricades, nous le savons maintenant !
    Elle y est immédiatement foulée aux pieds du vainqueur, quel qu’il soit.
    C’est être fou de croire qu’on sort d’un combat avec le respect du droit humain.
    Toute Guerre Civile a enfanté et enfantera le forfait.
    Un fanatisme patriotique est le premier sentiment de cette lutte.
    Je n’y vois rien de vital, rien de rationnel, rien de constitué, rien de constituable. C’est une orgie de prétendus rénovateurs qui n’ont pas une idée, pas un principe, pas la moindre organisation sérieuse, pas la moindre solidarité avec la Nation, pas la moindre ouverture vers l’Avenir.
    Ignorance, cynisme, brutalité, voilà tout ce qui émane de cette prétendue Révolution Sociale.
    Déchaînement des instincts les plus bas, impuissance des ambitions sans pudeur, scandale des usurpations sans vergogne, voilà le spectacle auquel nous assistons.
    Et moi, je devrais voir ces choses avec une stoïque indifférence !
    Je devrais dire :

    « L’homme est ainsi fait ; le crime est son expression, l’infamie est sa nature ? »

    Non, cent fois non.
    Je veux croire encore que l’Humanité compte dans son sein des HOMMES SENSES en grand nombre, et que ceux-là souffrent et rougissent de voir des bandits se parer de son nom.
    N’a-t-elle pas un seul membre capable de protester contre les principes idiots, contre la démence furieuse ?
    Quelle HUMANITE est là ?
    Une Humanité qui a perdu l’Idéal ne se survit pas à elle-même.
    Humanité n’est pas un vain mot.
    L’Humanité est indignée en moi et avec moi.
    Sa mort ne féconde rien et ceux qui respirent ses fétides émanations sont frappés du mal qui l’a tuée.
    Nous avons à faire les immenses efforts de la fraternité pour réparer les ravages de la haine.
    Nous mourrons tous vivants et tous chauds.
    Je préfère cela à un hivernage dans les glaces, à une mort anticipée.
    Et d’ailleurs, moi, je ne pourrais pas faire autrement.
    Les grandeurs passées n’ont plus de place à prendre dans l’Histoire des hommes. C’en est fait des dieux qui exploitent les Peuples, c’en est fait des Peuples exploités qui ont consenti à leur propre abaissement.

    Rome, le 18 décembre 2007

    D

  5. Watching a good movie is such a treat these days. It is as you read a great novel in two hours, see an amazing photography exhibition, go to a concert,…
    I did see Persepolis at Kabuki Sundance theatre in San Francisco and loved it. It’s very gracefully and eloquently done, and of course having the crazy and very talented Satrapi there was a big plus. Other than your interesting list of movies, I saw “Lions for Lambs” that was amazing. The conversation between Robert Redford and his student is a great one to remember. I also saw a documentary at HBO “To die in Jerusalem”. It is about two daughters lost in the conflicts: one a suicide bomber, the other her victim and their two mothers searching for answers. The conversation between the two mothers at the end of the movie is also memorable.

  6. Comme nous le rappelle la définition de la Grande Encyclopédie:

    «La censure est l’examen qu’un Gouvernement fait faire des livres, journaux, dessins, pièces de théâtre avant d’en autoriser l’apparition. »

    C’est toujours une illusion de croire que la Liberté d’expression n’est plus menacée et la vigilance n’est jamais aussi nécessaire que là où elle paraît superflue.
    La Liberté d’expression totale, illimitée, pour toute opinion quelle qu’elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l’Intelligence. Par suite c’est un besoin de l’Ame, car quand l’Intelligence est mal à l’aise, l’Ame entière est malade.
    Chez un Etre humain, l’Intelligence peut s’exercer de trois manières.
    Elle peut travailler sur des problèmes techniques, c’est-à-dire chercher des moyens pour un but déjà posé.
    Elle peut apporter de la lumière lorsque s’accomplit la délibération de la volonté dans le choix d’une orientation.
    Elle peut enfin jouer seule, séparée des autres facultés, dans une spéculation purement théorique d’où a été provisoirement écarté tout souci d’action.
    Dans une Ame saine, elle s’exerce tour à tour des trois manières, avec des degrés différents de Liberté.
    Dans la première fonction, elle est une servante.
    Dans la seconde fonction, elle est destructrice et doit être réduite au silence dès qu’elle commence à fournir des arguments à la partie de l’Ame qui, chez quiconque n’est pas dans l’état de perfection, se met toujours du côté du mal.
    Mais quand elle joue seule et séparée, il faut qu’elle dispose d’une Liberté souveraine. Autrement il manque à l’Etre humain quelque chose d’essentiel.
    Il en est de même dans une Société saine.

    On peut se demander ce qu’il adviendra des Nations dans ces conditions!

    D

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