Giacometti – a post from Montparnasse

Ok people, brace yourselves – this is going to be an image heavy post! I will take you through a couple of days in Paris – the way I like it: hitting the streets early in the morning to catch the blue hour of this great city; Montparnasse is a very busy neighborhood at 8:30 am.

montparnasse early morning 1

This was my first time witnessing the changing of the ads:

montparnasse advertising

I walked to a favorite café that reminds me of my twenties, La Rotonde.

la rotonde

I don’t like them anymore (remember the whipped cream out of a can?) but nostalgia and Balzac take me to them every year.

balzac rodin rotonde

the cafés are changing in Paris – here is the old generation Select and the trendy Lotus.

select montparnasse

cafe lotus montparnasse

Of course anything that remotely reminds me of Los Angeles while I am in Europe is not welcome so this kind of restaurant/café just makes me wince but the worst offender is Starbucks and its paper cups.

starbucks in paris

I bought a pariscope from this news stand,

news stand montparnasse

and had a coffee while looking for the hottest exhibition in Paris.

pariscope montparnasse

I decided to see Giacometti in Centre Pompidou .It was never my intention to paint only with gray. But in the course of my work I have eliminated one color after another, and what has remained is gray, gray, gray!

giacometti man

What a great show it was – complete with the artist being filmed while painting and sculpting.

giacometti hands

His drawings (included some fabulous small notebooks), paintings and sculptures made a large window into the soul of this great creature…

giacometti square man

giacometti woman

Even though I am not a big fan of the Centre Pompidou, I have to admit that the view is breathtaking…

paris roof eiffel

I visited the Maillol museum a couple of days before this and liked its architecture as much as the collections:

maillol stairs

Maillol is very different in his style from Rodin – they were good friends.

maillol bronze

The picture bellow shows the plaster versions of the bronze sculptures above.

maillol plaster

On a more colorful note, living in Los Angeles, I am deprived of pretty store windows – abundant in New York, Paris and London.

fornasertti paris

I am ending this post with two images of my loyal laptop that’s getting very old but gets the job done.

mac cafe paris

tulips mac shokoufeh

Café crème or Petite Arvine, a good post I hope.

7 thoughts on “Giacometti – a post from Montparnasse

  1. I love your pictures and choices. You are good kido!

    Starbucks with paper cups in Paris and of course French love to drink out of them, I am sure their president does.

  2. paper cups ?????? awful !
    for sure President does not drink in paper cups !!!! We are in France sweet lady !

    Your images amaze me.
    Moving to tears .
    enjoy Montparnasse, la Rotonde, and many more places…… for me..
    Your joy is beautiful. Thanks for that journey.

  3. Very nice pictures. I’m glad you’re sharing Paris in such personal journal style with us. Thank you! Every time I hear of an American visiting Paris I can’t help but imagine an old Vet getting poor service by a Parisian waiter and snapping back “Hey If it weren’t for us you’d be speaking German right now!!” So, it’s refreshing to see your artistic adventures. Have a safe trip back.

  4. SOLITUDE
    JE NE CROIS PAS COMME ILS CROIENT.
    JE NE VIS PAS COMME ILS VIVENT.
    JE N’AIME PAS COMME ILS AIMENT.
    JE MOURRAI COMME ILS MEURENT.

    Marguerite YOURCENAR

    Je ferme les yeux et je meurs.
    Je ferme les yeux et je renais.
    Je suis poète.
    Je suis bien dans le silence de l’hiver, sur la terre nue et sans odeur.
    Je m’efforce au même sommeil.
    Il fait encore nuit.
    La maison dort encore.
    C’est la plus belle heure, celle que j’appelle l’heure chinoise.
    Les yeux fermés je tente de repartir dans le sommeil, mais je ne plonge pas assez profondément. Je reste sur une plage triste, à mi-chemin entre la réalité et le cauchemar. Il vaudrait mieux allumer la lampe et lire, éviter les labyrinthes où la pensée s’engage, mais la fatigue me rend passive et je dérive vers des souvenirs lumineux.
    Je les aborde parfois et ils m’envahissent au point que, la durée d’un instant, je les confonds avec la réalité. Mais la conscience ne désarme pas, et, de souvenir en souvenir, je glisse…
    Je me refuse, depuis longtemps déjà, à comprendre les voies du Destin, mais je ne peux pas m’empêcher de me reposer des questions.
    Ne pas penser en symboles, ne pas tâcher de trouver une signification à tout ce qui se passe sous mes yeux, ne pas transformer les signes sans reflets du temps présent en images de ce qui sera.
    Mais comment s’en empêcher ?
    Toute notre éducation converge vers ce symbolisme dans lequel nous nous efforçons de trouver, avec notre vocation maladive pour l’inévitable et le tragique, le visage de notre propre avenir.
    Nous sommes tous de petites Sibylles impotentes, prêtes à traduire ce qui est en ce qui pourrait être.
    Deux langages sans correspondance possible s’opposent en nous et nous cherchons angoissés d’inexistants points de contact.
    Ce qui est drôle, au milieu de mon désespoir, c’est que je ne peux pas m’habituer à l’idée du changement.
    J’ai quitté Paris il y a trente ans, mais je suis à Paris, et il me semble qu’il me suffirait de prolonger un peu plus une pensée ou une image pour changer de place et m’intégrer de nouveau dans mon rythme et dans mon espace habituels.
    C’est en ce moment, en écrivant ces lignes, que je me sens envahie par un doute affreux.
    Paris est loin et aucune pensée n’est capable de me faire changer de place.
    Paris est comme le passé, perdue pour toujours, vécue, détachée de moi comme une chose étrange qu’on peut reconstituer par la pensée et l’imagination, mais qui n’est plus à la portée de la main
    Mon passé a un nom, mais à quoi bon ?
    Je pleure.
    J’ai peur et j’ai froid et Dieu n’existe pas.
    La cruauté parle de son inexistence.
    Il est le reflet de nos craintes et de ce que nous n’osons pas faire sans remords. Cette vérité prend forme au bout de mes larmes, comme les fantômes de glace au bord de la mer.
    Comment un Dieu pourrait-il remplir de sa personne tout un ciel ?
    Si le ciel est vide, comme je le pense, ce Dieu devrait être tout petit et tout seul au milieu d’un silence et d’une solitude insupportables.
    Ce Dieu, au fond, devrait me ressembler, du moins par ce coté.

    Rome, le 24 janvier 2008-01-23

    D

    Heureuse d’avoir entendu Votre voix au téléphone et au plaisir de Vous voir, Chère Michèle.
    Je vous embrasse très, très fort.
    A bientôt !!!
    Daniela

  5. Chère Mishelle

    Je te remercie de me transporter à Paris pour le moment.The ones taken at St.Germain des Près.

    Excuse me for my french , but i am better at conversing , i am rather fluent in conversing french, shamefully not writing.

    I am friend of Ajay and must say that i often amble on your blog with a rather keen eye.

    I found the photo in which the reflection of the photographer is taken whilst photographing very interesting.

    Its like the observer is being observed.

    “Photograohy is the only art in which you can take your Auto Portrait with your eyes shut.”
    Johan Van der keuken.

  6. Pingback: mix of images of our time | Parlez-Vous Photography?

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